A la découverte de Rimbaud et de son oeuvre
Aidés de l’architecte Aude Bruguière, d’Aleth Prime et de Virginie Darmon, ses assistantes à la décoration, nous avons organisé l’hôtel sous le signe d’Arthur Rimbaud, de son oeuvre poétique et de ses voyages, dans une atmosphère chaleureuse et contemporaine.
Dès l’entrée, un plafond peint inspiré du « Bateau ivre » signé de l’artiste Jean Aubertin vous invite à contempler une nuit étoilée constellée de symboles ; tout près, le portrait en pied de Rimbaud par Ernest Pignon-Ernest dont il n’existe que quelques exemplaires originaux rappelle l’iconique photographie de Carjat dans sa célèbre version d’art urbain.
Les étages de l’hôtel s’organisent autour des poésies de Rimbaud, depuis ses premiers écrits d’adolescent avec « Ophélie », « Roman », « Ma Bohême », « Le Dormeur du val », aux poèmes de la nouvelle manière comme « Voyelles », « Comédie de la Soif », « Michel et Christine » et « Fêtes de la patience ». Les chapitres d’Une saison en enfer et les poèmes en prose des Illuminations structurent le troisième étage, avec « Mauvais sang », « Alchimie du verbe », « Aube » et « Génie ».
On rencontre les amis et l’entourage de Rimbaud avec des chambres consacrées à Georges Izambard, sa mère et ses sœurs, Paul Verlaine ou Etienne Carjat. Le dernier étage insiste sur les Villes de Rimbaud, de Charleville à Harar, en passant par Bruxelles, Londres et Aden.
Chaque chambre est personnalisée grâce à une aquarelle originale signée de Jean Aubertin, déjà à l’oeuvre dans tous les autres Hôtels Littéraires et qui a également réalisé le portrait de Rimbaud pour l’hôtel. Un cadre avec le texte du poème et quelques explications devrait achever de vous donner envie de (re)lire Rimbaud grâce au livre déposé sur votre table de nuit.